Le serverless, prochaine étape du cloud ?

Serverless : successeur du cloud

Si le severless reste encore assez peu connu, il commence pourtant à trouver écho auprès de nombreux DSI, pour qui l’heure n’est désormais plus à la plateforme cloud, à la conception et gestion complexes et onéreuses. Le cloud a pourtant représenté une solution révolutionnaire pour les entreprises, alliant parfaitement souplesse et puissance de stockage, conduisant jusqu’à la fermeture de certains Datacenters. Le serverless comme évolution logique du cloud ? Les détails !

Des serveurs présents, mais invisibles

Le terme serverless, plutôt tendance depuis deux ans, appelé aussi Fonction as a Service (FaaS) ou Backend as a Service (BaaS), représente la fin de la configuration et de la gestion des serveurs par les utilisateurs qui exécutent du code. Il permet de supprimer la nécessité de configurer les serveurs lors du développement et publication de code sur une plateforme de cloud. Depuis quelques années, il se développe chez plusieurs fournisseurs de cloud, à l’instar d’Amazon qui a lancé en 2014 son offre Lambda, dédiée au serverless. Les utilisateurs peuvent placer des applis dans le cloud sans intervenir sur la gestion des serveurs, ces derniers sont donc bien encore présents, mais invisibles.

La Cloud Native Computing  Foundation a publié courant février un livre blanc sur le serverless, prônant une interopérabilité volontariste. Pour Chris Aniszczyk, COO de la fondation, « le serverless est l’évolution naturelle du cloud computing ». Attention toutefois à nuancer quelque peu ces propos, le serverless n’est pas adapté à tous, notamment en ce qui concerne les fonctions de grande envergure pour qui les délais d’expiration peuvent être conséquents, engendrant de mauvaises performances.

Le serverless comme lutte anti-gaspillage des instances cloud inactives

Le serverless permet de laisser le cloud en stand-by jusqu’à ce qu’il soit sollicité pour servir les applications et autres fonctions. Le développeur peut ainsi créer des fonctions qui se déclenchent par un événement externe. Par ricochet, les données sont donc provisionnées uniquement à ce moment-là.

Nul besoin de prévenir le fournisseur du nombre de fois où une fonction sera exécutée, le serverless représente ainsi une solution face au gaspillage des instances cloud inactives mais aussi une opportunité d’accroître l’efficacité. L’économie est par ailleurs un des facteurs caractéristiques du serverless : la tarification s’opère en effet par la facturation à la transaction, de quoi lisser les coûts. Il pourrait ainsi générer 7,7 milliards de dollars de CA d’ici 2021.

 

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Publié le 09.03.2018 - Actus France
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