Comprendre le langage « naturel », reconnaitre les visages, détecter les fraudes, prédire la demande de produits… autant d’aptitudes qui annoncent une année 2018 axée sur le deep learning et la data gouvernance. Après des débuts marqués par l’émergence du cloud computing, le deep learning se fraie aujourd’hui une place dans les laboratoires R&D les plus prestigieux, et ce ne sont pas les exploits de Siri d’Apple, Cortana de Microsoft, Now de Google, Deepface de Facebook ou encore Watson d’IBM qui contrediront cette assertion…
Depuis son avènement dans les années 2000, le deep learning attise la curiosité et l’intérêt des data scientists. Aujourd’hui, tous les domaines sont impactés, de la robotique à la biologie en passant par le marketing et le commerce. Le développement de nouveaux modèles de réseaux de neurones et l’accélération des projets hardware avec des capacités de calcul énormes permettent en effet un accès facile aux données massives et une mise en œuvre pratique du deep learning.
Mettre en place un réseau de deep learning revient à définir les différentes couches du réseau et le poids associé aux éléments composant chaque couche. Les couches de neurones du réseau sont successives et permettent un apprentissage hiérarchique. Chaque couche fournit un niveau d’abstraction de données plus avancé que la couche précédente. Par exemple, un réseau de deep learning apprend d’abord les lettres avant d’analyser le sens d’un mot ou d’une phrase.
Les systèmes informatiques cognitifs prédisent les tendances et aident à la prise de décision. Pour en tirer profit, les entreprises doivent encore faire face à de nombreux défis associés au Big Data : la compréhension des données non structurées, la rétention des données, la centralisation, l’accessibilité et l’intégration de données pour de meilleurs résultats analytiques posent encore des difficultés. Les données générées par les entreprises, notamment financières, portent également des risques liés à leur propriété, à la valeur qu’elles peuvent porter et à la conformité à la réglementation. L’ensemble de ces éléments justifie pleinement de mettre en place un projet de gouvernance des données qui permettra de contrôler la quantité massive à travers des processus et des instances de décisions clairement définis au sein de l’entreprise.
Au-delà des programmes de formations qui permettent l’apprentissage du développement et l’administration de réseaux informatiques, l’école EPSI propose des cursus pointus et met au service de ses étudiants son laboratoire My DIL dédié à la mise en application des projets innovants.