Le Sénat s’interroge sur l’attractivité de l’Etat vis-à-vis des talents de l’informatique

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La transformation digitale et ses nombreuses retombées sur l’écrasante majorité des secteurs d’activité a littéralement fait exploser la demande en talents spécialisés dans les nouvelles technologies. Au-delà de la fonction « informatique » que l’on trouve dans une part croissante de structures, le virage numérique exige des compétences calibrées pour bien négocier le virage numérique, essentiel à la compétitivité et donc à la pérennité. On a tendance à l’oublier, mais le secteur privé n’est pas le seul à enrôler des talents en informatique…

L’Etat en concurrence avec les startups et les grands groupes du privé

De la direction interministérielle du numérique au système d’information et de communication, l’Etat ne cache pas ses difficultés à satisfaire ses besoins en ressources humaines dans la filière IT. Il faut dire que le contexte est compliqué. D’une part, la pénurie des talents est bien là. Ensuite, les startups mettent les petits plats dans les grands pour séduire les pépites majoritairement issues de la génération des milléniaux et donc sensibles aux conditions de travail, à la flexibilité des horaires, au management transversal, etc. D’un autre côté, les grands groupes du privé augmentent progressivement le budget alloué au travail de leur marque employeur pour attirer les meilleurs talents de la filière. Résultat : l’Etat, que d’aucuns estiment en léger retrait sur le marché de l’emploi lorsqu’il s’agit des compétences IT, doit souvent prendre son mal en patience.

Les débouchés des jeunes lauréats se démultiplient !

C’est dans ce contexte que le sénateur Thierry Carcenac a déposé un amendement au projet de loi de finances pour 2018. Le texte devrait discuter de « l’opportunité de créer un indicateur de performance sur l’attractivité de la filière des métiers du numérique et des systèmes d’information et de communication au sein de l’Etat », explique l’élu. Et de poursuivre : « les pratiques actuelles ne permettent pas de proposer à ces [talents du numérique] des perspectives de carrière, une autonomie et des rémunérations suffisamment attractives, au regard notamment de ce qu’ils pourraient espérer dans le secteur privé ». Cette prise de conscience intervient à l’heure où l’Etat cumule les besoins dans certains secteurs nouveaux ou en profonde transformation. Selon le 5e comité de pilotage des 34 plans de la nouvelle France Industrielle, 137 000 emplois créés ou consolidés pourraient naître d’ici 2020 dans le seul secteur du Big Data. De bon augure pour les jeunes lauréats qui voient ainsi leurs débouchés se démultiplier !

La conjoncture est favorable aux jeunes talents de l’informatique. Et si vous en profitiez ?

Publié le 21.12.2017 - Actus France
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