La plateforme d’assistance aux victimes de « cybercrimes » étendue à toute la France

Le site Cybermalveillance.gouv.fr étendu à toute la France

Après avoir été testé avec succès dans la région des Hauts-de-France, le dispositif national d’assistance aux victimes d’actes de cyber malveillance Cybermalveillance.gouv.fr, proposé gratuitement aux particuliers, aux PME et aux collectivités territoriales (hors OIV), vient d’être étendu à tout le territoire français. Les détails.

L’accompagnement des victimes : un objectif prioritaire

Annoncé en janvier dernier lors du Forum international de la cybersécurité à Lille puis lancé en mai pour une phase de test dans la région des Hauts-de-France, le site « Cybermalveillance.gouv.fr », incubé par l’ANSSI et copiloté avec le ministère de l’Intérieur a été finalement étendu à tout le territoire national.

Cette plateforme vise principalement à :

  • mettre en relation des victimes ne disposant pas de compétences et/ou de ressources en sécurité numérique avec des prestataires de proximité à même de restaurer les systèmes endommagés ;
  • sensibiliser les parties concernées à la problématique de la sécurité numérique et mettre en place des campagnes de prévention à l’échelle nationale ;
  • créer un observatoire du risque numérique dans une perspective d’anticipation et de pro-action.

Le dispositif séduit les prestataires de services informatiques

Outre ces services, le site propose également des informations et des fiches pratiques. Les victimes de cyberattaques peuvent notamment y trouver des adresses de prestataires de services informatiques de proximité. D’ailleurs, ce dispositif semble les séduire, puisqu’ils sont un peu plus de 1 100 à s’être inscrits sur la plateforme. Pour ce faire, une simple signature d’une « charte d’engagement » suffit.

Cybermalveillance.gouv.fr aura également pour mission de recueillir des données et des statistiques sur le « risque numérique », qui permettront par la suite de mettre en place l’observatoire du risque numérique. Notons que durant la phase expérimentale menée dans les Hauts-de-France, 51% des cas rapportés par les utilisateurs de la région ont été causées par des ransomwares ou rançongiciels qui, comme leur nom l’indique, prennent en otage des données et demandent à la victime le paiement d’une rançon.

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Publié le 26.10.2017 - Actus France
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