L’IT pour une stratégie de décarbonation

L’étude de Coleman Parkes Research, commandée par Atos, nous apprend que pour plus de 50 % des entreprises sondées, « des données fiables et précises » sont indispensables à l’élaboration et au déploiement d’une stratégie de réduction des émissions de carbone. Ces mêmes entreprises sont 75 % à considérer que leur reporting en matière d’impact environnemental gagnerait à être renforcé par l’intégration d’un outil de mesure des émissions.
En revanche, elles ne sont que 20 % à disposer des technologies requises pour la mise en place d’un projet de décarbonation et 33 % de celles qui en disposent estiment que leurs dispositifs nécessitent des améliorations pour mieux fonctionner.

L’enquête révèle, par ailleurs, que le recours à des technologies comme le Cloud, à l’IA, le machine learning, l’IoT, ainsi qu’aux outils analytiques est susceptible d’aider au développement de solutions nécessaires aux stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Parmi les exemples évoqués, citons celui de l’analyse prédictive, qui permettrait d’éviter les erreurs et les pannes d’une machine, allongeant, ainsi, son temps d’utilisation et sa productivité, tout en baissant sa consommation d’énergie et les frais de réparation. Selon l’étude, 70 % des dirigeants ayant répondu à l’enquête considèrent que le Cloud est en mesure d’accélérer, de deux ans au moins, la concrétisation de l’objectif zéro émission nette.
D’autres difficultés empêchant les entreprises d’établir leur stratégie de décarbonation sont listées dans cette étude. Le faible engagement des directions, et notamment des DSI (Directeur des Systèmes d’Information), et cité par 39 % des dirigeants sondés. L’étude pointe, également, du doigt le manque de collaborateurs dotés des compétences requises. Enfin, 55 % des sondés soulignent la nécessité de faire appel à un consultant externe pour les accompagner dans la réalisation de leur objectif de réduction des GES de leur entreprise.

La majorité écrasante des entreprises interrogées (96 %) a déjà tracé des objectifs de réduction de leur impact écologique, mais seule la moitié de ces entreprises procède à des mesures de leurs émissions (scopes 1 et 2). Les autres entreprises auront, de ce fait, beaucoup de mal à trouver des exemples à suivre pour atteindre leurs objectifs sans avoir à mesurer leurs émissions.
Beaucoup de travail reste à accomplir donc, et il est indispensable de mettre en œuvre des indicateurs et des outils de mesure précis, afin d’aider les entreprises à franchir le pas et opérer une réelle transition écologique.
Les recruteurs ont également d’importants besoins en matière de profils qualifiés, capables de les accompagner dans l’atteinte de leurs objectifs. D’intéressantes opportunités professionnelles sont à saisir. Pour ce faire, n’hésitez pas à suivre les formations de l’EPSI, l’école d’ingénierie informatique.