Le Cloud Computing contribuerait à l’écologie mondiale en 2024, selon l’IDC

En plus de favoriser un stockage et une gestion des données plus sécurisés, le Cloud Computing présente des avantages écologiques apparents. C’est ce que confirment les résultats d’une récente étude du cabinet américain IDC, qui affirme que le Cloud est capable d’arrêter l’émission d’un milliard de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) entre 2021 et 2024. Décryptage !

Le Cloud comme solution majeure à la pollution numérique

Une enquête réalisée par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), indique que 10 % de l’électricité mondiale est consommée par le numérique. Un pourcentage qui devrait passer à 20 % d’ici 2025. Un autre rapport signé Greenpeace nous apprend que les objets connectés produisent 39 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, et que l’industrie du streaming est génératrice de 300 millions de tonnes de CO2 chaque année. Ces chiffres démontrent de manière irréfutable que le numérique peut avoir un impact négatif énorme d’un point de vue écologique.

Selon IDC, le Cloud est une technologie capable de répondre à cette problématique. Le cabinet d’étude américain précise que si les acteurs du Cloud Computing se conforment aux règles du développement durable, il serait possible d’éviter l’émission de 1,6 milliard de tonnes de CO2 entre 2021 et 2024. Pour l’instant, la transition progressive vers le Cloud évite aux entreprises d’émettre au moins 629 millions de tonnes de ce gaz polluant.

Un engagement des plus grandes entreprises mondiales

Les résultats de l’étude d’IDC ont motivé les plus grandes entreprises technologiques mondiales à multiplier leurs efforts pour une réduction plus soutenue des émissions de CO2. C’est le cas, par exemple, de Microsoft qui a indiqué que ses émissions de dioxyde de carbone allaient être neutres d’ici 2030. De plus, Facebook s’est également engagé à atteindre le niveau 0 d’émission de gaz carbonique. Un objectif qu’Amazon a déclaré pouvoir atteindre en 2040.

Google, quant à lui, avait atteint un taux d’émission neutre en 2007. En 2030, la firme de Cupertino souhaite également gérer son activité sans aucune émission de CO2, tout comme IBM, qui a déjà présenté son plan de développement à ce propos. Apple souhaite aussi emboîter ce pas, mais ne pense avoir 0 % d’émission de dioxyde de carbone que d’ici 2040.

Les entreprises citées ont toutes entamé une adaptation de leurs Datacenter et de leurs locaux vers une énergie propre.

Conclusion

En raison de ses bienfaits économiques et de sa capacité à répondre aux problématiques écologiques majeures de notre société, le Cloud Computing va voir son utilisation généralisée de plus en plus dans le milieu des affaires. Comme résultat de cette bonne dynamique, le marché du travail va enregistrer un besoin plus important de cadres spécialisés en Cloud. 

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Publié le 13.04.2021 - Actus France
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