Google a lancé Dart en octobre 2011, comme une alternative à Java, dont-il a hérité partiellement les caractéristiques. C’est un langage de programmation open source qui, à la différence d’autres langages qui visent le développement serveur, est venu avec l’étiquette inavouée de concurrent principal de JavaScript.
Structuré pour le Web, Dart est basé sur les classes et un typage fort et optionnel (statique ou dynamique). Il propose surtout la même flexibilité que Java et serait très facile à maîtriser, même pour les débutants.
L’exécution du code Dart se fait dans une machine virtuelle dédiée, mais reste convertible en JavaScript grâce à un compilateur. Ce qui rend le langage compatible avec les navigateurs Chrome, Safari 5+ et Firefox 4+. Il est composé d’un ensemble de librairies complémentaires (dart:html, dart:json, dart:math…) et a mis à la disposition des utilisateurs des outils de compilation, de vérification ou d’exécution du code via le site dartlang.org.
Une autre particularité de Dart que
les spécialistes de la programmation apprécient généralement, est la possibilité qu’il offre, grâce à la machine virtuelle standalone, de développer des applications entières dans un seul langage : des applications tournant dans un navigateur, mais aussi celles qui sont exécutées sur le serveur.
« Dart vise une large palette de scénarios de développement », résumait ainsi Lars Bak, responsable du projet chez Google, après le lancement du langage. « Du projet individuel sans trop de structure au projet à grande échelle qui requiert l’intégration de types formels dans le code pour établir l’intention du développeur », a-t-il précisé.