Quelles sont les perspectives et particularités du marché des bases de données Cloud ? Vont-elles finir par s’intégrer aux data fabrics ? Selon le Magic Quadrant du DBaaS, publié par Gartner, certains fournisseurs laissent entrevoir des indications de cette tendance. On vous en dit plus !
Le Magic Quadrant du DBaaS, publié par Gartner, nous apprend que le mouvement vers les « écosystèmes de données » est plus avancé. Une tendance qui s’explique par le fait que les offreurs sont plus intéressés par la logique d’intégration de services, y compris les leurs. Il s’agit d’un choix stratégique, et plus particulièrement pour les offreurs de petite taille.
L’édition 2021 du Magic Quadrant de Gartner avait déjà fait mention des écosystèmes de données, mais cet élément n’est pas le seul à être mentionné plus de 2 années de suite. On parle aussi de l’intégration des technologies d’intelligence artificielle (IA) dans les bases de données analytiques. Le principal constat est que cette intégration est en passe de devenir commune, comme c’est le cas pour l’intégration des data lakes et du low-code. En ce qui concerne le volet transactionnel, la standardisation a concerné en particulier les architectures distribuées.
D’ailleurs, Gartner appelle à ne pas privilégier un fournisseur en particulier. Et pour cause, le cabinet avance que la plupart des fonctionnalités qu’ils proposent sont susceptibles d’être copiées et de faire l’objet d’une diffusion rapide.
Par ailleurs, en termes de data fabrics, Teradata est l’unique « leader » à être qualifié de « bien positionné ». Une position assez bonne pour lui valoir d’obtenir un bon point. En ce qui concerne les écosystèmes de données, Google et Microsoft se sont fortement distingués.
Google sort du lot avec son offre Azure Synapse Analytics, comprenant, notamment, des outils de développement intégrés, des capacités de BI, des passerelles… Tandis que Microsoft crée la différence avec son concept Data Cloud, qui englobe BigQuery Omni, Biglake et Dataplex.
Comme en 2021, plusieurs « leaders » mettent l’accent sur le pricing. Et pour cause, certains d’entre eux le lient à leur historique on-prem. C’est particulièrement le cas chez Oracle, SAP et Teradata. Alors qu’il s’agit, plutôt, d’une question de complexité chez Microsoft, chez Snowflake, le problème évoqué consiste en la prédictibilité.
Le Magic Quadrant laisse transparaître un autre phénomène, celui de la percée des plateformes de services Cloud (CSP). Il s’agirait, selon Gartner, d’un point de vigilance à considérer à l’égard de certains fournisseurs ayant accusé une régression, comme c’est le cas de Cloudera, entre autres. Ce constat avait déjà été traité de manière approfondie dans l’analyse du marché de la Business Intelligence, réalisée par le cabinet américain.
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