Mesdames et Messieurs, après le Shadow IT, place à la Shadow IA . Ce terme mystérieux évoque un univers où l’innovation débridée rencontre le danger invisible. Eh oui ! Dans le monde hyper connecté d’aujourd’hui, les outils d’intelligence artificielle générative se multiplient à une vitesse folle. Comme des bonbons dans une confiserie, ils attirent les regards curieux et les mains impatientes de collaborateurs prêts à tout pour goûter à la nouveauté . Mais voilà le hic : cette soif d’innovation se fait souvent en catimini, loin des yeux vigilants des départements IT et en oubliant un détail crucial : les risques liés à la sécurité et à la confidentialité des données.
D’après une étude Fishbowl, un collaborateur sur deux utilise ChatGPT ou d’autres IA génératives dans le cadre de ses tâches professionnelles. Mais pas moins de 68 % d’entre eux le font sans en parler à leurs responsables ou à la DSI .
Sans formation adéquate ni lignes directrices claires, l’utilisation spontanée de ces technologies peut conduire à la diffusion d’informations ultra-confidentielles. C’est un peu comme si chaque collaborateur devenait magicien, jouant avec des formules puissantes sans en saisir pleinement les conséquences .
Comprendre la Shadow IA, c’est reconnaître l’importance de concilier cette curiosité naturelle pour les technologies de pointe avec la nécessité absolue de protéger l’espace numérique de l’entreprise. C’est naviguer entre l’excitation de l’exploration technologique et la prudence indispensable pour garder nos secrets bien gardés . En somme, un véritable défi pour les aventuriers du numérique !
La Shadow IA, c’est un peu comme naviguer en eaux troubles sans boussole. L’enthousiasme pour les technologies d’IA génératives, sans le contrôle rigoureux des équipes IT, nous mène droit vers une montagne de risques. Les collaborateurs, pleins de bonne volonté mais sans guide, risquent de laisser échapper des secrets cruciaux sans même s’en rendre compte. C’est la porte ouverte à des fuites d’informations sensibles, une vraie boîte de Pandore .
L’engouement des entreprises pour des outils d’IA tiers les exposent ainsi à de multiples risques (juridiques, commerciaux, de réputation…). Car comme tu le sais, ces outils utilisent des données d’apprentissage pour fournir leurs contenus.
C’est d’ailleurs ce qu’a pu constater Samsung qui a dû mettre un gros stop à l’utilisation de ChatGPT par ses employés . Pourquoi ? Parce que certains utilisaient cette IA pour tout et n’importe quoi. Le hic, c’est qu’ils n’avaient pas capté que chaque fois qu’ils papotaient avec ChatGPT, ils lui confiaient sans le vouloir des infos ultra-confidentielles. Et bam , ces infos se retrouvaient à enrichir le grand cerveau d’OpenAI, devenant de facto moins secrètes que la recette du Coca. Samsung a donc dû jouer les pompiers de service en interdisant l’usage de ChatGPT pour éviter que leurs petits secrets ne se fassent la malle…
Le manque de gouvernance transforme chaque initiative personnelle en un risque potentiel, ébranlant la structure même des défenses numériques. Ajoute à cela une culture d’entreprise fragmentée, où la quête individuelle d’innovation prime sur la sécurité collective, et tu obtiens un véritable défi .
C’est pourquoi naviguer dans ce monde requiert une vigilance de tous les instants, mariant l’audace à la prudence, l’astuce à la stratégie. Tu veux savoir comment ? Allez, on est sympa, on partage avec toi quelques tips :
En maîtrisant ces stratégies, tu transformeras les risques de la Shadow IA en atouts majeurs. Il est crucial d’accompagner ces usages en formant les collaborateurs sur les risques et les bonnes pratiques, d’autant que selon les prévisions, les budgets des plateformes d’IA devraient augmenter de 36 % chaque année jusqu’en 2030 . Heureusement que ta formation à EPSI te prépare à tous ces bouleversements .