Dans une architecture serverless, il n’est plus question d’infrastructure, puisque tout est pris en charge par le fournisseur Cloud. En effet, les développeurs ne s’occupent de rien. Ils n’ont qu’à concevoir leur code sous forme de fonctions contenant les informations requises pour leur exécution, avant de les publier. L’approche serverless intervient dans les entreprises par le biais de deux concepts.
Grâce au modèle de Cloud computing « Function as a service (FaaS) », les utilisateurs sont à même de développer des applications et de déployer des fonctionnalités sans gérer de serveur. Il en est de même pour le Back end as a service (BaaS). Ce service Cloud est utilisé par les développeurs qui souhaitent externaliser l’arrière-plan d’une
application web ou mobile (stockage, gestion des bases de données, etc.).
Les modèles d’applications du serverless sont nombreux et variés. Pour les entreprises, par exemple, l’Application Programming Interface (API) se compose d’un cadre base web, d’une bibliothèque, et de code. En recourant à une architecture serverless, le développeur peut se focaliser uniquement sur l’écriture et la publication du code requis pour servir l’API.
Outre les développements d’API, les appels de fonctions Serverless peuvent traiter de nombreuses autres applications, dont, notamment, la manipulation de données
IoT. Ces possibilités sont rendues possibles grâce à un écosystème serverless qui ne se limite plus au Functions as a Service (FaaS), puisqu’il intègre, désormais, des EBuses, des orchestrateurs, des outils Kubernetes et des bases de données serverless. Des éléments qui offrent la possibilité de concevoir des architectures complexes.