Environ 10%, c’est la part d’électricité mondiale que consomme le secteur informatique, si l’on en croit un rapport de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Par ailleurs, il est prévu que le numérique rivalisera avec le trafic automobile à l’horizon 2025 en matière d’émission de gaz à effet de serre. Et pour cause, notre utilisation du Web ne fait qu’augmenter. Chaque jour, des milliards de sms et de mails sont échangés, un volume pour le moins énorme de vidéos est téléchargé, le volume de données stockées s’élèvera à 175 Zo en 2025, soit 5,3 fois plus que le volume actuel. Toute cette activité, extrêmement intense et constante, a un coût énergétique et environnemental !
Nombreuses sont les personnes qui pensent à tort que le numérique n’a pas d’impact sur l’environnement, or le constat est sans appel. Le déploiement progressif d’Internet à partir des années 1990 est allé de pair avec l’amplification de ses répercussions sur l’environnement. Les équipements nécessaires au bon fonctionnement des ordinateurs, et plus tard des smartphones, tablettes et autres objets connectés, sont ainsi mis en cause pendant tout leur cycle de vie. Cela va de l’extraction de la matière première nécessaire à leur fabrication à leur fin de vie, en passant par le design, l’usinage, le montage, le transport, la commercialisation et l’utilisation. Toute cette activité est génératrice, bien évidemment de gaz à effet de serre.
Comment lutter contre la pollution