Covid-19 : 5 recommandations aux DSI pour mieux gérer l’après-crise

Depuis l’apparition du virus Covid-19 et l’application de la mesure du confinement, des millions de salariés ont eu recours au travail à domicile travers le monde. Ce recours massif au télétravail risque, d’ailleurs, de durer sur le long terme.
L’une des recommandations du cabinet Kearney à l’endroit des DSI, pour mieux gérer la période post-crise sanitaire, est justement de piloter le travail à distance. La multinationale explique que les départements IT se voient déjà dans « l’obligation de concilier travail à distance et agilité », en fonction des moyens dont-ils disposent et avec méthode. Pour l’avenir, il leur faudra donc piloter le changement et avoir une certaine capacité d’adaptation des utilisateurs métiers. Au-delà de l’utilisation des outils collaboratifs, d’autres enjeux consistent à former les utilisateurs et à les engager dans le télétravail. Cela est primordial pour rebondir après la crise.

Le télétravail peut être partiel ou à temps plein. Cependant, peu importe le type, il utilise généralement les réseaux domestiques non sécurisés, ce qui rend les systèmes d’informations vulnérables aux attaques cybercriminelles.
Pour faire face à ce problème, les DSI gagneraient à soutenir davantage la cybersécurité en renforçant par exemple la sécurité de l’accès aux ressources de l’entreprise, peu importe le lieu de connexion. Ils devront accorder une importance particulière à la protection des données et à la gestion des identités et des accès.

Il s’agit naturellement de l’un des secteurs qui vont dominer le marché après la crise sanitaire liée au Covid-19. De ce fait, le groupe de conseil considère qu’il serait judicieux pour les DSI d’avoir une meilleure maîtrise du Cloud hybride et du multi-Cloud, afin de profiter de meilleurs retours sur investissement. Dans la même perspective, ils « devront aussi trouver l’équilibre entre les développements internes de solutions maison et l’achat de technologies tierces », souligne le cabinet. Par ailleurs, la réinternalisation des services critiques permettront de mieux gérer les risques, tandis que l’externalisation IT permettra d’optimiser les coûts, selon le cabinet.

Le cabinet recommande également aux DSI de prioriser les partenaires IT, en intégrant les fournisseurs de prestations critiques dans une approche de travail/pilotage à distance.

Cela permettrait aux départements IT de soutenir l’entreprise dans son processus de différenciation sur le marché et de création de nouveaux métiers pour les futurs lauréats des formations en informatique de l’EPSI. C’est une solution dont les avantages sont nombreux : réduction des coûts d’exploitation, amélioration de la productivité de l’entreprise, meilleure accessibilité des données ou encore réduction des risques grâce à une manipulation humaine minimisée.