Sans surprise, les investissements des DSI devraient davantage se concentrer sur le numérique d’ici 2020. Face à la multiplication des attaques informatiques, la cybersécurité devrait elle aussi accaparer une partie des budgets. C’est en tout cas ce qui ressort de l’agenda 2018 du directeur des systèmes d’information réalisé par le cabinet IDC.
Traditionnellement, le rôle des DSI imposait la prudence et fuyait la prise de risque. Aujourd’hui, la donne change face au maintien de la cadence des innovations. L’approche devra être diamétralement opposée : les DSI devront trouver le temps de prendre du recul vis-à-vis des tâches courantes pour se consacrer davantage à l’innovation. Les nouvelles technologies (impression 3D, blockchain, évolutions des bonnes pratiques en matière de cybersécurité) deviendront des occupations de premier plan. Ainsi, ils seront moins dans le contrôle, plus dans le conseil, au risque de stagner.
Les DSI devront apprendre à « gérer » les échecs plus rapidement tout en prenant soin de retenir les leçons. Ils sont appelés à gagner en flexibilité, en agilité et surtout en rapidité, quitte à faire intervenir des sous-traitants tenus par un contrat de confidentialité afin de clôturer les projets compliqués qui trainent. D’ailleurs, les fonctions techniques seront de plus en plus externalisées auprès de fournisseurs tiers mieux armés.
Face à l’évolution des menaces informatiques, toujours plus inquiétantes et souvent silencieuses, les DSI devront donner la priorité à la mise en place de protections contre les APT (Advanced Persistent Threats), mais également au déploiement de systèmes SIEM (Security Information and Events Management). Ces solutions auront pour ambition d’apporter un ensemble de moyens permettant de normaliser, de consolider, d’analyser et de capitaliser sur les événements liés à la sécurité de l’information.
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